Les RPS évoluent. Il est temps d’agir !
D’après les chiffres du dernier baromètre sur l’absentéisme publié par Malakoff Humanis, il ressort que les RPS (risques psychosociaux) sont en 2022 la 2ème cause des arrêts de travail en France. La 1ère cause étant les maladies ordinaires et la 3ème, les troubles musculo-squelettiques (TMS). Or, cela pose un problème pour les salariés qui ressentent un réel mal-être, et pour les entreprises car ces arrêts pour RPS sont généralement longs. D’autant que la hausse de ces arrêts révèle en fait des disparités entre les hommes et les femmes – qui sont plus concernées – et entre les tranches d’âge. Par exemple, les jeunes de 18 à 34 ans et les plus de 50 ans sont davantage touchés. On note également une augmentation des absences pour RPS des personnes élevant seules un ou des enfants et des managers. Ainsi, bien que le taux d’absentéisme au travail soit plutôt stable depuis 2016 – hors période Covid – selon ce baromètre, avec plus de 40% des salariés arrêtés tous les ans, il cache en fait un phénomène inquiétant : l’accroissement des arrêts pour risques psychosociaux. Face à cette situation, il s’avère urgent de prendre de nouvelles mesures afin de les réduire et d’améliorer les conditions de travail des salariés. Cela passe notamment par la prévention qui doit être renforcée.
Les risques psychosociaux, sources de mal-être au travail
Les RPS désignent des risques portant atteinte à la santé physique et mentale des salariés. Il peut s’agir de stress lié à une surcharge de travail, à un manque d’autonomie ou de moyens pour travailler ; de violences internes à l’entreprise, tels des conflits et du harcèlement ; de violences externes à l’entreprise dont des menaces et insultes. De plus, ces risques psychosociaux peuvent avoir des conséquences graves sur la santé des travailleurs concernés et provoquer, par exemple, des maladies cardio-vasculaires, des affections psychiques ou pousser des personnes au suicide.
Etant la 2ème cause des arrêts maladie en France, ces RPS ne doivent pas être pris à la légère. Outre leurs effets négatifs sur la santé des salariés, il ne faut pas non plus oublier leurs conséquences sur l’activité et l’organisation des entreprises. Ainsi, il est fréquent qu’ils entraînent une augmentation des absences et du turn-over, une démotivation, une hausse des accidents du travail, une baisse de la productivité, une mauvaise ambiance au travail…etc. Un constat peu réjouissant en somme.
La prévention, outil nécessaire pour limiter les RPS
Pour éviter le développement de risques psychosociaux en entreprise, il n’y a pas de formule magique. Les actions efficaces dépendent de différents facteurs, dont le secteur d’activité, le climat social, l’attitude des dirigeants. Néanmoins, il existe une solution pour mieux comprendre ces RPS, limiter leur apparition et leurs conséquences désastreuses, et qui concerne toutes les entreprises : la prévention. Cette démarche doit être collective afin de mettre en place des modes d’organisation et de travail qui ne dégradent pas la santé physique et mentale des salariés. Elle peut prendre différentes formes, en fonction des ressources d’une entreprise, et requiert une analyse des situations de travail pour comprendre l’origine des problèmes. Il faut qu’elle soit participative en impliquant les salariés, les employeurs, les représentants du personnel, le service de santé au travail s’il y en a un. L’objectif de la prévention est aussi de définir un plan d’actions pour lutter contre les RPS. Et pour réussir cette démarche, les entreprises peuvent se faire aider en suivant des formations de prévention des risques professionnels, de qualité de vie au travail, de management santé & sécurité, comme celles proposées par notre organisme en présentiel, en e-learning et en multimodal. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre catalogue de formations en ligne et nous contacter.
